Les activités libérales
En tant que micro-entrepreneur, vous pouvez exercer une activité de prestataire de services. Vous devez justifier d’un diplôme ou d’une qualification professionnelle dans le domaine de votre activité.
Toutes les activités libérales non réglementées sont autorisées : consultant, métiers de l’informatique et du numérique, les métiers du conseil, coach professionnel, écrivain public, formateur ou encore traducteur.
En revanche, le régime de la micro-entreprise exclut les activités libérales réglementées dont la liste exhaustive est disponible sur le site de BPI France
Les aides publiques nationales
L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) : En créant votre micro-entreprise, vous pouvez continuer à percevoir vos allocations d’aide à l’emploi (ARE). Le montant de l’ARE auquel vous avez droit est calculé en fonction des revenus que vous déclarez.
L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) : Si vous le souhaitez, vous pouvez choisir de remplacer vos allocations d’aide au retour l’emploi (ARE), versées mensuellement, par l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE). L’ARCE est une aide attribuée par Pôle emploi et qui consiste à recevoir des allocations chômage sous forme de capital versé en deux fois.
L’aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE) : Sous conditions, vous pouvez bénéficier de l’aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE), qui vous permettra de bénéficier d’une exonération partielle ou totale de certaines charges sociales pendant votre première année d’activité.
La prime d’activité : La prime d’activité est une prestation sociale destinée à compléter les revenus des travailleurs modestes. Elle n’est pas réservée aux seuls salariés. Les indépendants peuvent aussi en bénéficier, sous certaines conditions.
Les aides de l’AGEFIPH en faveur des personnes handicapées : Vous êtes en situation de handicap et avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? : L’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) peut vous accompagner. Elle peut vous accorder une aide forfaitaire d’un montant de 6 300 € sous réserve que votre apport personnel soit au moins égal à 1 200 €.
Les allègements fiscaux
L’exonération de TVA : Saviez-vous qu’il est possible d’être exonéré de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ? En fonction de votre chiffre d’affaires et de votre activité, vous pouvez en effet relever de la franchise en base de TVA.
L’exonération de la cotisation foncière des entreprises la première année : Le micro-entrepreneur est exonéré de CFE au titre de sa première année d’activité. Les années suivantes, il doit payer la CFE, dans les mêmes conditions que tout créateur d’entreprise. Pour bénéficier de l’exonération de la première année d’activité, vous devez effectuer une déclaration initiale avant le 31 décembre de l’année de création de votre activité.
Les dispositifs fiscaux zonés : Si vous souhaitez installer votre entreprise dans certaines zones du territoire français, comme une zone franche urbaine (ZFU), un bassin d’emploi à redynamiser (BER) ou une zone de restructuration de la défense (ZRD), vous pouvez bénéficier d’allègements fiscaux spécifiques.
Les aides publiques régionales
En fonction du lieu où vous habitez et de votre projet, votre conseil régional, votre département, des associations ou d’autres acteurs, peuvent proposer des aides et des contrats d’accompagnement (ex-dispositif NACRE). Certains concours peuvent aussi vous permettre d’accéder à des prix avec une récompense financière.
Pour savoir quels sont les aides et concours dans votre région, vous pouvez vous rapprocher de votre Conseil régional ou consultez le moteur de recherche Aides-entreprises.fr ou sur le site de Bpifrance.
Retrouvez toutes les aides disponibles selon votre profil, votre location et bien d’autres critères sur le site aides-entreprises.fr.